KEMELL, BARRERA, Juan
Kemel dit (Bauta 1964)
Dans la famille de Juan KEMELL BARRERA tout le monde a des aptitudes musicales même si personne n’est professionnel. Son père -qui quitte Bauta pour Sancti Spiritus- détecte ainsi chez son fils des facilités pour harmoniser lorsqu’ils chantent ensemble. Toutefois Juan devient très jeune orphelin et c’est son grand-père qui l’inscrit à neuf ans à l’école de musique Ernesto Lecuona de Sancti Spiritus où il étudie le piano et la théorie musicale.
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Mais la trompette l’intéresse. Faute de professeur à l’école il choisit deux années plus tard d’aller à Santa Clara à l’école provinciale Olga Alonso jusqu’en 1979 date à laquelle il entre à la Escuela Nacional de Arte à La Havane. Il joue avant son départ pour la capitale avec le groupe de jeunes « Los NOVA » qui s’intéresse plutôt à la musique funk et internationale. Juan lui est aussi porté vers le funk, le rock, le jazz…Il est attiré par le son et le jeu de divers trompettistes ayant marqués l’époque, Freddy Hubbard, Chuck Mangione et le Cubain Arturo SANDOVAL. Alors qu’il est à La Havane à l’E.N.A.. Il chante dans une típica et joue de la trompette dans un groupe de mariachis avec lequel il fait un passage à la télévision et des spectacles de cabaret en 1982 ; mais surtout rejoint, chaque fois qu’il retourne à Sancti Spiritus, le « SEPTETO JUVENIL » au sein duquel il aborde la musique traditionnelle. Il a l’opportunité d’aller avec la septeto en U.R.S.S., en Inde et en Afganistan en 1982.
Juan Kemell . Photographie Collection J. Kemell. |
En 1983, ayant obtenu ses diplômes, il part enseigner à Ciego de Ávila et là intègre diverses formations, débutant en 1984 avec le groupe salsero « PROGRESO » qui anime les centros nocturnos de la région. Rapidement il rejoint à Sancti Spiritus le « CONJUNTO YAYABO » avec lequel il reste de 1984 à 1990, alternant la trompette et les parties vocales. |
Juan Kemell avec le Yayabo. Photographie Collection J. Kemell.
En 1985 il part avec ses partenaires pour une tournée en Corée du Nord. KEMELL compose et arrange pour la formation. Parmi les thèmes de son autorité figurent « El Problema », « Vacaciones de Cupido », « Son Internacional del Amor », « El destino a mis pies », « Yayabo con alegría »… . Il collabore aussi avec Mathilde GONZÁLEZ pour d’autres compositions comme « Es Coqui », « El Concierto de Titina », « Honor a tu gloria », « La grandeza de la esperanza »… Il réalise avec le groupe des tournées dans l’île ; des concerts pour les carnavals. Avec le « YAYABO » KEMELL participe aussi aux Festivals Benny Moré et enregistre. Trois thèmes interprétés par la formation figurent sur le disque collectif « Autores e Interpretes Spirituanos ». D’autres enregistrements ne sont pas édités.
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Juan Kemell en Corée avec le Yayabo. Photographie Collection J. Kemell. |
Le Conjunto Maisinicu avec Juan Kemell. Photographie Collection J. Kemell. . |
Juan parvient à concilier ces prestations avec celles du « SEPTETO JUVENIL» jusqu’en 1987 avec notamment en 1986 une tournée du septeto en Europe, débutant à Barcelone et visitant onze pays ; puis l’enregistrement de « Las Bellezas de mi Cuba ». En 1991 le trompettiste intègre le conjunto « MAISINICU » avec lequel il reste toute cette année avant de décider de s’installer à La Havane en 1992. |
Il rejoint dans un premier temps « SAOCO SON » mais rapidement entre dans la formation salsera de Moisés VALLE, « YUMURÍ y sus HERMANOS » jusqu’en 1995. On entend la trompette de Juan avec l’orchestre dans les hôtels, notamment le Biocaribe, à la Marina Hemmingway, au Palacio de la Salsa, à La Tropical et dans plusieurs émissions de radio et de télévision. Il participe à l’enregistrement du disque « El Cocodrilo de agua sala », part pour la tournée au Japon et au retour commence à composer pour la formation, « Confesión », « Amor de adolescente », « Mujer de acero », « Cha Cha Discoteca », « Bachata Provocación » qui rejoindront l’enregistrement de « YUMURÍ y sus HERMANOS », « Provocaciones ».
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Ses inquiétudes musicales conduisent Juan KEMELL à rechercher une voie personnelle et en 1995 il reprend son autonomie pour créer sa propre formation « Juan KEMELL y la BARRIADA ». Il entraîne avec lui trois membres de l’orchestre qu’il abandonne, le conguero Rodolfo VALERA, le saxophone alto Osmani COLLADO et le bassiste Freddy RODRÍGUEZ. Il recrute en outre le trompettiste Orlando VÁZQUEZ, le pianiste Julio MONTORO, le timbalero et batteur Mauricio HERRERA et s’adjoint la voix de Rafael DUANI. |
Juan souhaite se démarquer des formations du moment en offrant un traitement particulier des chœurs, des orchestrations personnelles et oriente son travail vers la timba. La formation débute avec des compositions de KEMELL « Por una serenata», « Fantasma », « Promesas », « La Barriada » ; de MONTORO « Tu manera de amar » et de COLLADO « Sonrisa Mágica ». Elle se présente en première partie d’orchestres confirmés dans les principaux lieux dansants Casa Artex, Palacio de la Salsa, La Giraldilla, La Cecilia ainsi qu’au Café Cantante, au Cabaret Parisién, au Salon Rosado et aux Jardins de la Tropical. |
Juan Kemell a un contrat avec la Yuki Music Publishing japonaise et il a l’opportunité de réaliser un court spot commercial pour des japonais pour lequel il fait appel à la chanteuse Barbara ZAMORA. A la suite il est sollicité personnellement en 1997 par la Zains Records, japonaise également, pour réaliser un disque avec le format et les sonorités d’un jazz band. Le trompettiste, ses musiciens de « La BARRIADA », renforcée pour sonner en big band par des trompettistes, trombonistes et saxophonistes, par Barbara et les invités Richard EGÜES, flûte et Germán VELAZCO, saxophone enregistrent « Kemell, Laberinto de Pasión » dans les studios Areito de La Havane. Parmi les thèmes composés par Juan figurent « Solo de Memoria », « Tienes Melao », « Ya no me estremeses », « Solo quedas tú »… Toshio Nakagawa et Eiko Sakura collaborent avec Juan pour « Laberinto de Pasión ». VELAZCO est chargé du solo de saxophone sur « Encontre el amor » et EGÜES de celui de flûte sur « Mulata de altura ». |
En 1998 la formation de Kemell est sélectionnée pour accompagner le spectacle d’un défilé de mode à Tokyo avec des mannequins de La Maison et des danseuses de plusieurs pays. |
De retour à Cuba il repart pour une tournée en Europe avec ses musiciens à l'exception de Osmani qui est remplacé par Eduardo PONCE. "La BARRIADA" joue en Hollande au Club Paradiso de Amsterdam, en France au New Morning de Paris et à La Java. La formation traverse la Manche pour jouer en Angleterre à Leed. Une seconde tournée est programmée avec une prestation de deux semaines à Londres au Ronnie's Scott qui commence à célébrer son 40° anniversaire. KEMELL et ses partenaires partent ensuite pour le Danemark où le public peut les écouter au Club Momos et dans divers lieux privés. "La BARRIADA" vole alors vers la France et ses festivals d'été Toulouse, Béziers, Montpellier, en Corse puis retournent à La Java avant de se présenter durant un mois à Londres au Club Sonero avec un aller et retour au Festival de Nuremberg en Allemagne. Rafael DUANY et le batteur Mauricio HERRERA ont quitté la formation et ont été remplacés par Juan Carlos ÁLVAREZ et Aurelio RODRÍGUEZ. Tout au long de cette année le répertoire a été puisé dans les thèmes du disque "La Barriada", notamment "Fantasma", "Tu manera de amar", "Basta una mirada"... mais aussi des standards cubains "Cienfuegos tiene su Guaguanco", "El reloj de Pastora", et de nouvelle composition de Juan telles que "El Solar" ou encore "Espuela de gallo viejo". Lorsqu'elle est dans l'île "La BARRIADA" joue à La Giraldilla, au Café Cantante, pour les fêtes populaires et fait une escapade pour jouer à Matanzas. |
La formation à Londres: En bas de gauche à droite Freddy Rodríguez, Rafael Duani, Juan Kemell, Aurelio Rodríguez. Debout de gauche à droite Eddy Ponce, Julio Montoro, Rodolfo Valera et Orlando Vázquez. Photographie Collection J. Kemell. |
« La BARRIADA » et KEMELL restent toute l'année 1999 à Cuba. Le trompettiste est invité à jouer pour l'enregistrement du disque « Son y Bolero » de Migdalia HECHEVARRIA. Pour Nöel la formation part avec quatre danseuses au Mexique où l'orchestre travaille à Ixtapa à l'hôtel Fontan et ponctuellement à celui de la capitale. Désormais aux côtés de Juan Carlos ÁLVAREZ apparaît une autre voix, celle de Antonio de LEÓN. Julio MONTORO est au piano; Freddy RODRÍGUEZ est à la basse; Daniel "Papitico" AMORES à la batterie et Rodolfo VALERA del MONTE tient les congas. PONCE est toujours présent au saxophone et Lázaro OVIEDO complète le pupitre des trompettes. Les quatre jeunes femmes qui effectuent la tournée sont Yolaidis, Yaquelin, Dianelis et Ivonne FIGUEREDO. |
Durant leur séjour les Cubains se rendent au Danemark pour une tournée d'un mois sans être accompagnés des danseuses qu'ils retrouvent à leur retour à Ixtapa. Au mois de juillet la formation, cette fois avec leurs danseuses ainsi qu'un chanteur supplémentaire Jorge Félix del MONTE, Cubain installé au Mexique et une autre danseuse, Elizabeth, se présente en Allemagne à la Plaza Latina pour l'Expo 2000 de Hanovre. Cette même année le groupe cubain « CINCO PA’TI » sort un disque comportant quatre thèmes de Juan « El Último son del Mundo », « Ruinas y Escombros », « Infortunio » et « He perdido » et KEMELL enregistre avec le musicien anglosaxon Alex Wilson. |
Allemagne : Les cinq danseuses de La Barriada. |
A la conclusion de l'Expo 2000, tandis que les danseuses rentrent à Cuba, « Juan KEMELL y La BARRIADA » retourne dans les pays scandinaves. La formation se présente à la salle Vega de Copenhague, au Sabor Latino de Stockholm, au Club Nefertiti de Göteborg puis au Copacabana de Helsinki. Après un mois nordique, une escale rapide à Cuba, la formation de Juan termine son contrat à Ixtapa, lieu qu'elle quitte en février 2001. La longue coupure avec la vie musicale cubaine pousse KEMELL à réaliser des enregistrements promotionnels pour réinsérer son groupe dans l'animation nocturne de La Havane. Il compose et enregistre pour cela cinq thèmes, « Cada loco con su tema », « Adivinanza », « Chao », « Ritmando contigo » et « Todo lo malgastamos ». Le trompettiste engage aussi un tromboniste pour étoffer sa formation, Adrián ELIZARDE. On peut alors de nouveau apprécier l'orchestre tout au long de 2002 à la Marina Hemingway, au Café Cantante, au Pico Blanco, à La Casa de la Música, à Varadero... L'année culmine avec l'enregistrement de « Río Abajo ». Le disque sort avec dix thèmes de l'autorité de Juan. Parmi ceux-ci : « Loco por mí » pour lequel KEMELL fait appel à un rappeur José MORALES; « El Tacaño », « Río Abajo », « El último son del mundo »... Julio REYES, invité pour le disque, restera au sein de « La BARRIADA » et Andrés COALLO est le güirero pour l'occasion. Carlos VALDÉS après le départ de « Papitico » s'est installé devant la batterie. En février 2002 « Juan KEMELL y La BARRIADA » partent à Nassau aux Bahamas pour accompagner le lancement du disque d'une jeune chanteuse, Jolie, puis retourne à Nassau en septembre avec elle et deux autres voix, Carlos « Charlie » MOLLINEDA et Yuri TEJADA mais également pour promouvoir le disque « Río Abajo » qui vient de sortir. |
Kemell y La Barriada en 2002 |
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La chanteuse Sory quitte l’orchestre en mai 2003 et est remplacée par Yoryanis CESPEDES qui participe alors au nouveau disque « Adiós Tristeza », enregistré entre 2003 et 2004, et dont « La BARRIADA » assure la promotion sur les ondes et programmes de télévision. Juan KEMELL a beaucoup composé et ses thèmes apparaissent sur le disque : « Me siento libre », « « Pa’que se hace », « Ojos pa’Mirar », « Por un beso tuyo », « Te equivocas » …. Les partenaires de Juan à ce moment sont Ernesto HERNÁNDEZ, piano ; Freddy RODRÍGUEZ, basse et chœurs ; Carlos VALDÉS, batterie et timbales ; Rodolfo VALERA, congas, bongó ; Julio REYES, guitare ; Adrián ELIZARDE, trombone ; Eduardo PONCE, saxophone ténor ; Lázaro OVIEDO, trompette et les voix de Yuri, Yoryanis, « Charlie ». José MORALES, le technicien du son est aussi utilisé comme voix dans les parties de Rap. |
ELIZARDE, habitué des voyages en Espagne, propose à un impresario de faire venir le groupe et une tournée est organisée en 2004. « Juan KEMELL y La BARRIADA » joue ainsi dans plusieurs villes en Andalousie, Galice pour les festivals, Ole al Verano de Seville, pour la Feria Dos Hermanas… ainsi que dans les discothèques madrilènes Sabor Habana, Cats, Aché… Le répertoire du groupe inclut pour cette tournée des thèmes connus en Espagne et Juan emmène une chanteuse supplémentaire Idalmis SÁNCHEZ. |
La formation plait énormément dans ces pays et, à l’automne de l’année suivante, elle est de nouveau invitée à récidiver.
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La formation réalise plusieurs concerts à Cuba en 2006 avant de reprendre en juillet et août la route de Salsa så in i Norden! Débutant par la Suède « Juan KEMELL y La BARRIADA » joue successivement au Peace & Love, au Kristianstadsdagarna, au Néfertiti, Sodra Teatern avant de s’aventurer dans les îles Aland au Sjokvarteret de Mariehamn et à Eckerö et de revenir en Suède pour un nouveau passage au Kino, un concert au Palais du Tango, le Folkets Hus, le Centre Culturel de Ronneby où s’achève la tournée non sans avoir fait escale en Finlande pour le Festival Baltico. Juan débute une collaboration avec le duo « BUENA FE » pour le disque « Presagio ». Il récidive en 2008 avec « Catalejo! » et en 2013 pour « Dial ». A chaque fois c'est aussi l'occasion de se jouer avec le groupe au Teatro Karl Marx ou à l'Université lors de la présentation des disques.
Idalmis Sánchez. 2006
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La tâche principale de l’année suivante reste l’enregistrement de « Havanadanza » qui comporte treize titres parmi lesquels « Pide tú », « Bájame la música », « De mal en peor », « Fiesta » …. tous de l’autorité de Juan et comptent sur la collaboration de Carlos VALDÉS pour les arrangements des percussions. Pour la session en studio Juan a aussi invité Jenny VALDÉS, voix, pour les thèmes « Qué más se puede pedir » sur lequel elle offre un beau duo vocal avec Juan et « Dudas » ; Julio MONTORO, guitare ; Rafael DUANY, chœurs et voix pour « Convéncete ». Autour de Juan les membres de la « BARRIADA » sont alors Yuri, Idalmis, Rodolfo, Lázaro, Ernesto, Carlos, Julio REYES, voix et percussions mineures ; Antonio GARCÍA, saxophone ténor ; Adrián ELIZARDE, trombone. Parallèlement sort un dvd comportant de thèmes filmés en live au Teatro Karl Marx et dans les studios de la Egrem. |
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Vidéo: Teatro K. Marx, La Havane 2007. La Barriada, une formation pour les danseurs! |
A travers cette production que la formation va promouvoir toute l’année et en 2008 sur les scènes de la capitale, dans les programmes télévisés et dans diverses fêtes populaires du pays, « Juan KEMELL y la BARRIADA » s’affirme comme un des ensembles cubains les plus propices à satisfaire un public de danseurs. En 2009 Teddy entre à la basse et la formation donne plusieurs concerts dans l’île et notamment au Salón Rosado de La Tropical en deux occasions. Elle est également à l’affiche du Teatro Karl Marx. En province Juan et ses partenaires animent diverses fêtes et carnavals à Viñales, Las Tunas, Puerto Esperanza, Jaguey Grande, Artemisa, Guantánamo, Matanzas… puis renouent en octobre avec la tournée scandinave mais avec un renouvellement important du personnel. Les claviers sont confiés à Victor BELL, le piano à Dioneski MONTERO, la basse à Alfonso ÁLVAREZ, le trombone à Roilán VARGAS et le saxophone à Osmel CUELLAR. Les Suédois apprécient le groupe au Club Nefertiti, au Kristiandad Festival, à la Fashing de Stockholm, à Malmö et à Karlskrona où ils jouent de nouveau à la salle Kino et pour le Festival de la Bière. A Växjö la « BARRIADA » se présente au Club Heaven. En Finlande c’est au Copacabana de Helsinki qu’il retourne une nouvelle fois et on peut les écouter lors de la tournée à Copenhague pour le Festival de Salsa et à Oslo au Hot Salsa Festival. |
Outre les concerts réguliers à la Casa de la Música de la rue Galiano, quelques présentations à celle de Miramar et d’autres pour divers fêtes et carnavals l’année 2010 est principalement dédiée à l’enregistrement d’un disque purement instrumental. Les thèmes sont de l’autorité de Juan et abordent le latin jazz et la balade. Le trompettiste réalise plusieurs arrangements pour Dayani LOZANO et enregistre avec un duo de guitaristes mexicains. |
L’année suivante est dédiée à l’île et est marquée par la sortie du disque enregistré en 2010. Il est lancé à la Casa del Alba en décembre sous le titre « Después de la lluvia » et contient les thèmes « Karla », « El Necio », « Después de la lluvia », « Irayan ». |
Suède 2012. Cours de salsa par les musiciens de La Barriada. |
« Juan KEMELL y La BARRIADA » doit réduire sa configuration et Juan transforme l’orchestre en une formation plus réduite, un quinteto formé de Yuri, Rodolfo, Carlos, Pedro SUREDA, piano et Juan.
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Au retour « La BARRIADA » se présente en février 2013 successivement au Salón Rosado de La Tropical puis au Salón Rojo du Capri. Au cours de l’année Juan entraîne son quinteto, désormais sans bassiste et confiant la partie de basse à la main gauche du pianiste, au Café Cantante, sur le plateau des programmes télévisés Lo tenemos en la mente et Puro Corazón ; pour quelques prestations dans les deux Casas de la Música. En province le public de Santa Cruz les applaudit et celui de Colón pour les fêtes de Carnaval. KEMELL retrouve le trovador Eduardo SOSA pour jouer du cornet sur le thème « Mas que hoy » du disque « Mañanita de Mañana ».
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Kemell y La Barriada. "Dame tiempo". Programme télévisé El Termómetro.
En 2014 le quinteto « La BARRIADA » vole en Suède en février pour une audition et un concert à Karlskrona. Juan KEMELL est invité avec sa trompette par Edsio ALEJANDRO et son groupe pour jouer lors du Festival del Habano en février.
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Les cinq membres de La Barriada à Pekin. |
Une nouvelle expédition scandinave se répète au début de 2015. Un long séjour en Suède de plus de deux mois marque l’été. KEMELL part avec six musiciens à Malmö et joue avec Idalmis "Mimi" au Cuba Café et au restaurant Le Bistro. Juan Kemell y la Barriada, Le Bistro, Malmoë 2015.
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Au mois de mars 2016 « BARRIADA QUINTETO » offre de nouveau ses prestations dans les écoles de Suède avant de se présenter en concert à plusieurs reprises à Karlskrona puis au Kafé de Luxe de Växjö et à Stockholm.
Pour le dernier semestre de l'année KEMELL conduit de nouveau sa « BARRIADA » dans les studios d'enregistrement pour un nouveau disque « Nueva Temporada » qui doit marquer le 20° anniversaire de la formation. |
© Patrick Dalmace, Ivonne Figueredo & Inger Petterssonn &
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